Benoît Léger, producteur d’émissions comme Dans l’œil du dragon et La Petite séduction, a eu la tâche de documenter les rénovations à l’Hôtel Le Germain Montréal.
Ce n’est pas tous les jours qu’un hôtel en plein cœur d’une grande ville ferme ses portes pour des rénovations majeures de plus d’une année. Et c’est encore plus rare qu’un projet de cette ampleur implique des dizaines de créateurs et entrepreneurs locaux. Benoît Léger, producteur d’émissions comme Dans l’œil du dragon et La Petite séduction, a eu la tâche de documenter les rénovations à l’Hôtel Le Germain Montréal, du chantier jusqu’à l’ouverture des portes. Entrevue.
D’où vient l’idée de ce projet?
J’ai connu Christiane Germain sur l’émission Dans l’œil du dragon. Le printemps dernier, Christiane m’a parlé de son idée de projet de web-série sur l’Hôtel Le Germain Montréal. Quand elle m’a fait part de tous les gens qui étaient associés à l’élaboration de l’hôtel, j’ai vu des noms comme Marie Saint-Pierre, Philippe Dubuc, Ruby Brown, Zébulon Perron. Je me suis dit, ce qu’il faut mettre de l’avant, ce sont les créateurs derrière ces rénovations. On a développé ça ensemble.
Expliquez-moi le titre de la web-série.
On a appelé ça Créateurs de nuits parce qu’on met de l’avant tous les créateurs québécois qui contribuent à cette nuit dans l’Hôtel Le Germain Montréal, des ingénieurs jusqu’aux designers qui ont conçu les uniformes.
Pourquoi est-ce que le public pourrait être intéressé à voir les dessous de la construction d’un hôtel?
Je crois que la marque Germain Hôtels est reconnue pour le confort et le luxe. Si on met en relief qui sont les gens qui sont derrière tous ces éléments et petits détails, on va mieux comprendre ce qui fait la réputation de la marque. C’est juste de l’expertise québécoise, c’est exceptionnel!
Quelle a été votre réaction la première fois que vous avez mis les pieds sur le chantier pour le tournage?
La première fois que je me suis pointé sur le chantier, en compagnie de Marie Pier Germain, la vérité, c’est que j’étais découragé! C’était tout démoli! Tout avait été retiré, c’était juste du béton. J’y suis retourné trois semaines plus tard et ça avait déjà avancé. Aujourd’hui, je trouve ça extraordinaire de voir le tout complété. Avoir eu accès à un chantier de cette ampleur-là, pour le producteur que je suis, c’était vraiment excitant!
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris de ce projet-là?
L’ampleur du projet, oui, mais aussi combien Christiane, Marie Pier, Jean-Yves, sont personnellement impliqués dans le projet. Bien sûr, ils font confiance aux personnes sur le chantier, mais ils suivent tout, ils voient tout. C’est ça, au final, la marque Germain!