Retour au blogue
MontréalEntrevue

Rencontre avec Alexandra Stréliski

Nous avons posé quelques questions à cette pianiste de grand talent.

Retenez bien son nom : Alexandra Stréliski. En 2014, c’est sur une de ses pièces que les acteurs Matthew McConnaughey et Jared Leto sont montés sur scène pour recevoir un oscar. Sur les diverses plateformes d’écoute en ligne, ses pièces cumulent plus de 15 millions d’écoutes.

La pianiste montréalaise vient de lancer Inscape, un second album fort attendu qui rappelle qu’après la pluie vient inévitablement le beau temps. Il y a quelques années, Alexandra Stéliski gagnait sa vie en composant des airs pour la publicité, une carrière stimulante, mais très exigeante. Ce rythme finirait malheureusement par la rattraper : en pleine dépression, elle a dû s’arrêter pour faire le point. « Je courais très vite, mais pour les autres, et c’est ce qui a fini par me brûler », se remémore celle dont les pièces ponctuent régulièrement les œuvres du réalisateur Jean-Marc Vallée. « J’ai eu besoin de ralentir et de me poser des questions. » De ce voyage intérieur est né tout d’abord un réalignement professionnel : elle compose désormais pour elle-même ou pour le cinéma, notamment avec Jean-Marc Vallée, une collaboration qui la réjouit.

A ensuite jailli de ses doigts le lumineux Inscape, des pièces solos au piano, des airs apaisants qui brossent des paysages émotifs tantôt mélancoliques, tantôt remplis d’espoirs. « Le titre de l’album désigne ce point singulier qu’on a en nous. La composition a été un voyage vers ce point-là, pour me retrouver, explique-t-elle. Maintenant, ça va encore vite, mais dans une direction qui est la bonne et qui est la mienne. »

Les incontournables d'Alexandra : Café Larue & Fils, Harbin Dumpling, le resto est-asiatique Jiep Jiep et le parc Jarry.

Retour au blogue
Anne Laguë22 juillet 2019
Partager l’article
InfolettreAbonnez-vous à notre infolettre.
Vous avez tant à découvrir.